En France, l’ASIP Santé définit les données de santé comme les « données susceptibles de révéler l’état pathologique d’une personne ».
Trois principaux textes régissent aujourd’hui en France la protection des données de santé :
- la loi informatique et liberté (LIL) du 6 janvier 1978 modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles ;
- le règlement européen du 27 avril 2016 sur la protection des données personnelles (RGPD/applicable depuis le 25 mai 2018) ;
- le code de la santé publique intégrant notamment les dernières évolutions apportées par la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016 et la loi sur la République numérique du 7 octobre 2016.
Il ressort de l’ensemble de ces dispositions un cadre spécifique entourant le traitement des données de santé entendu comme « toute opération ou ensemble d’opérations effectuées ou non à l’aide de procédés automatisés et appliquées à des données ou des ensembles de données à caractère personnel, telles que la collecte, l’enregistrement, l’organisation, la structuration, la conservation, l’adaptation ou la modification, l’extraction, la consultation, l’utilisation, la communication par transmission, la diffusion ou toute autre forme de mise à disposition, le rapprochement ou l’interconnexion, la limitation, l’effacement ou la destruction. » (2)