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Autonomie et marges de manœuvre dans le travail

4 minute(s) de lecture | Publié on 17/06/18 - Dernière mise à jour on 08/07/21

Autonomie et marges de manœuvre dans le travail

Le sujet traité ici, soit l'autonomie et la marge de manoeuvre accordées aux acteurs de la santé, se concentre sur des formations proposées qui ne donnent pas entière satisfaction, mais suffisamment d’autonomie pour influencer le déroulement du travail.

Pour ce qui est de l'avis général des acteurs de la santé à propos de leur autonomie et de leur marge de manoeuvre dans leur travail, la note moyenne est très légèrement supérieure à la note de satisfaction globale (5,5/10), ce qui signifie que les personnels témoignent donc d’un ressenti plutôt positif des moyens déployés en matière d’autonomie dans le travail.

La clarté des tâches à réaliser et la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences sont mises en avant, même si les formations proposées ne semblent pas suffisamment adaptées aux besoins et aux exigences, que ce soit des exigences professionnelles comme émotionnelles des agents du domaine de la santé.

Les plus dans la gestion de l'autonomie et des marges de manoeuvre

Les tâches à accomplir sont clairement identifiées pour 94 % des répondants.

Plus des deux tiers (68 %) disent pouvoir influencer le déroulement de leur travail en prenant des décisions et 70 % des répondants estiment pouvoir développer leurs compétences professionnelles. Les encadrants sont les plus nombreux (86 %) à pouvoir prendre des décisions sur le déroulement du travail.

De même, près de 7 répondants sur 10 (69 %) revendiquent un haut niveau de compétence nécessaire à leur travail.

Ces facteurs sont étroitement liés à la satisfaction globale : évalués positivement, ils contribuent à une perception favorable de la qualité de vie au travail.

Les moins dans la gestion de l'autonomie et des marges de manoeuvre

En revanche, 68 % des répondants estiment ne pas pouvoir interrompre momentanément une tâche à leur convenance. De même, ils sont plus de la moitié (53 %) à souligner que le retard des autres services influence négativement leur propre travail. De fait, une chose en entraînant une autre, ces retards peuvent engendrer des problèmes dans les rapports sociaux entre le personnel de soin, ce qui peut influencer la qualité de vie au travail de façon globale.


Les formations créent une insatisfaction en ne correspondant pas toujours aux besoins (59 %). Enfin le manque de créativité dans le travail est également ressenti négativement par 60 % des répondants.

Formations adaptées et autonomie

Autonomie, c'est-à-dire ?
 

L’autonomie exprime la possibilité d’être acteur de son travail, de disposer de marges de manoeuvre dans la réalisation des tâches et de décider de la conduite à adopter pour leur exécution. Ce thème est également lié au développement des compétences, aux formations nécessaires et à la créativité à apporter dans son travail.

Les démarches d'amélioration de la qualité de vie au travail visent ainsi souvent à ouvrir les perspectives du personnel de santé, afin de lui laisser prendre plus d'autonomie dans son travail.

Les encadrants témoignent d’une autonomie plus importante que leurs collègues non-encadrants.

Les formations sont adaptées aux besoins et dépendance aux autres services, et induisent de fait un ressenti différent selon le type d’établissement concerné :

  • Les répondants des établissements de santé sont 42 % à estimer que les formations sont adaptées. En revanche plus de la moitié (55 %) disent dépendre du travail de leurs collègues (intra ou inter-services) au point que cela ralentisse leur propre travail.
     
  • Dans les établissements sociaux et médico-sociaux, le travail est moins soumis aux aléas de celui d’autres services 26 %. Par contre, 29 % seulement des répondants estiment que les formations proposées sont adaptées à leurs besoins. Au global pour ce thème, le ressenti est généralement plus positif que dans les établissements de santé.

Principaux facteurs influant la QVT
 

  • Clarté des tâches
  • Développement des compétences
  • Haut niveau de compétence
  • Dépendance aux autres
  • Manque de créativité

A retenir

Les critères déterminants de l’autonomie résident dans la possibilité d’influencer le déroulement des tâches à réaliser.

En revanche, le manque de fluidité, voire le cloisonnement, qui existe parfois entre les différents services, est susceptible de ralentir l’avancement du travail et impacter le parcours des patients ou la prise en charge des résidents.

Merci de votre intérêt pour le travail des experts Sham ! N'hésitez pas à consulter notre travail sur la qualité de vie au travail dans les établissements de santé si vous désirez en apprendre plus.