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Créer un esprit d’équipe dans un contexte multigénérationnel

5 minute(s) de lecture | Publié on 23/08/21 - Dernière mise à jour on 03/09/21

Créer un esprit d’équipe dans un contexte multigénérationnel

Votre équipe rassemble des collaborateurs de tout âge, alors il est probable que, malgré leur bonne volonté, vos collaborateurs se heurtent un jour à des divergences d’approche ou de style. A ce moment-là, le degré de cohésion du groupe conditionnera la facilité avec laquelle il surmontera les tensions.

Quatre conseils pour favoriser la cohésion dans l’équipe

1. Mettez en évidence le but commun

Dans les équipes multigénérationnelles, les différences d’approche sont inévitables. Il s’agit donc de les maintenir au second plan pour éviter qu’elles n’accaparent l’énergie et l’attention du collectif.

  • Appuyez-vous sur le « pourquoi » : rappelez régulièrement l’objectif commun de l’équipe, faites s’exprimer chacun sur sa motivation à l’atteindre.
  • Reconnaissez les préférences et contraintes de fonctionnement de chacun ; discutez-en ouvertement. Ne les minimisez pas, mais positionnez-les bien comme étant secondaires par rapport au but commun. Débattez ensemble pour définir où placer le curseur de l’autonomie.

2. Valorisez l’apport original de chacun

Certes, les différences de penser et d’agir entre les générations risquent de freiner la collaboration, mais elles peuvent aussi enrichir le groupe et contribuer à sa réussite. Aidez votre équipe à en prendre conscience.

  • Faites s’exprimer chacun sur l’approche ou l’attitude qui serait à déployer selon lui face à un problème donné. 
  • Identifier les prédispositions de chacun en fonction de son âge. Que peut-il apporter à l’équipe ? 

3. Ne marginalisez pas les générations minoritaires

Parfois, un code dominant s’impose dans le groupe. S’il impose ses normes, les autres collaborateurs peuvent appréhender de s’exprimer ou se démobiliser.

  • Valorisez d’autant plus l’apport des minorités culturelles. Par exemple, sollicitez activement le point de vue décalé d’un collaborateur isolé comme contrepoids au conformisme de groupe. 
  • Convenez, en équipe, de petits aménagements pour faciliter leur intégration.
  • Offrez-leur votre assistance pour décoder les attentes ou les fonctionnements qui leur sont étrangers.

4. Réévaluez régulièrement le fonctionnement de l’équipe

Les tensions dans les équipes multigénérationnelles tiennent parfois à des détails, surtout quand les équipes sont disséminées. Aidez vos collaborateurs à détecter les frictions en amont.

  • Invitez-les à exposer leurs contraintes personnelles. Cela suffit parfois à trouver des arrangements.

Les ressources de l’encadrement

L’agilité managériale est soumise à rude épreuve, et le monde moderne ne fait que complexifier cette épreuve.

Pour relever son challenge, et comme pour toute problématique managériale, l’encadrant doit pouvoir compter sur son équipe elle-même. 

Certes, l’encadrant a pour responsabilité de faire collaborer chaque membre de son service et de tirer ainsi le meilleur parti des potentiels individuels au sein de son équipe et du potentiel collectif de cette dernière, mais il revient à chaque collaborateur de fournir les efforts pour comprendre le monde dans lequel il évolue.

Plus que jamais, il revient donc à chacun de se montrer responsable et de s’adapter.

C’est donc un discours de responsabilisation qu’il convient de tenir, sans pour autant éluder ce qui est désormais acquis : chaque génération a ses spécificités et peut apporter aux autres. 

Les Séniors n’ont pas moins à apporter que les générations Y et Z. En matière de digital, sans doute, mais quid de toutes les autres compétences ?

Le défi du travail intergénérationnel est plus facile à relever lorsque chacun cherche à mieux se comprendre, à mieux décrypter les codes d’autrui.

Le manager pourra adapter plus ou moins sensiblement son style de management et son ton à tel ou tel collaborateur mais avec comme priorité le groupe et le respect du cadre de travail.

Comme dans toute organisation, plus les règles sont claires dès le départ et appliquées, et les capacités d’empathie et de communication sont élevées et mises en œuvre sur un fil rouge de bienveillance et de confiance réciproque, plus les relations de travail sont saines et permettent de réaliser un travail dans les meilleures conditions et dans un vrai « cadre », épanouissant et stimulant. A tout âge.

Sans doute le processus de recrutement et la période d’essai doivent finalement permettre de s’assurer de la capacité du collaborateur à s’intégrer dans une équipe. C’est aussi sur la gestion des emplois et des compétences que repose le débat moderne autour des nouvelles générations.