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Protection des biens Amélioration des pratiques
Publié le 7 juillet 2021 Modifié le 13 juin 2023
Auteurs
  • VHMN – user icon
    Hubert Verdier
    Copywriter
Temps de lecture : 3 minutes

Le contrôle des installations électriques par thermographie infrarouge

La réglementation impose une vérification initiale et périodique des installations électriques afin de prévenir des incidents qui peuvent avoir de lourdes conséquences sanitaires mais aussi économiques et écologiques. Cependant, certaines anomalies restent indétectables à l’œil nu et sont seulement visibles par une caméra infrarouge.

Qu’est ce que la thermographie infrarouge ?

La thermographie infrarouge (TIR) est une technique de contrôle qui vise à mesurer des températures de surfaces et leurs variations temporelles et spatiales. Cette méthode, reconnue et approuvée par la FFSA (1), permet de détecter des échauffements anormaux sur des matériels ou installations en fonctionnement, indécelables à l’œil nu et ainsi, de prévoir une maintenance corrective et d’éventuels travaux.

La TIR appliquée aux installations électriques permet d’évaluer l’état des organes électriques d’une installation (transformateurs, armoires électriques, machines…).

Le contrôle à réaliser recherche d’abord les points chauds, et en cas de découverte d’anomalies, la valeur des échauffements devra permettre de définir les degrés d’urgence et les interventions correctives et / ou préventives nécessaires. La détection d’un défaut se fait par comparaison entre matériaux de mêmes caractéristiques.

Pourquoi réaliser la thermographie infrarouge ?

thermographie infrarouge contrôle des installations

Le contrôle des installations à l’aide de la thermographie infrarouge permet de prévenir les risques de dégradation du matériel, de pertes d’exploitation, de pannes électriques ou d’incendies d’origine électrique et d’entreprendre des actions correctives ciblées et programmées dans le temps

Une des principales causes d’incendie dans les entreprises est d’origine électrique. Lorsque un combustible (isolant de câble, enveloppe plastique des appareils…) en présence d’un comburant (oxygène de l’air) est exposé à une source de chaleur suffisante (due un à défaut de serrage, à une surcharge…), il y a départ de feu.

Quelles en sont les exigences ?

Le référentiel APSAD (2) D19 réalisé par le CNPP (3) (construit en partenariat avec la FFSA, des professionnels de la thermographie et des experts en prévention) établit un cahier des charges pour la réalisation des contrôles d’installations électriques par thermographie infrarouge. De plus, les compétences de l’opérateur intervenant doivent être attestées par un certificat d’aptitude délivré par le CNPP.

Un contrôle réalisé dans le cadre du D19 garantit :

  • Un opérateur qualifié ;
  • Une prestation réalisée selon un cahier des charges adapté ;
  • Un rapport d’intervention complet ;
  • La délivrance d’un certificat Q19 à destination de l’assureur.

Conclusion sur le contrôle des installations par thermographie infrarouge

Le contrôle des installations électriques par thermographie infrarouge est donc un élément essentiel de la prévention des risques. Les moyens matériels et financiers nécessaires sont dérisoires par rapport aux conséquences d’une panne ou d’un incendie. De plus, certains établissements hospitaliers ont fait le choix de former leur personnel à la TIR et assurent eux-mêmes ces vérifications.

Enfin, nous conseillons d’effectuer ce contrôle dès la réception de nouvelles installations électriques afin d’éviter toutes mauvaises surprises.

En savoir plus

Si vous désirez en apprendre plus sur la prévention des risques en établissement de santé et social et médico-social, n’hésitez pas à consulter les travaux des experts Relyens sur le sujet :

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